Trois expériences
Ces recherches ont le même plan d'expérience : dans une première phase on mesure
le niveau de performance de base de sujets de 6, 10 et 19-20 ans dans une tâche
complexe d'anticipation-coïncidence. Dans une seconde phase, on augmente les exigences
de cette tâche au niveau d'une étape ou d'une classe de processus de traitement
de l'information précise et l'on évalue l'effet sur la performance motrice de
cette augmentation de la demande de traitement : le taux de détérioration de la
performance de base est une indication du niveau des ressources des sujets. Si
ce taux est le même dans tous les groupes d'âge, c'est que leurs ressources sont
les mêmes et inversement, si ce taux de détérioration est supérieur chez les enfants
jeunes, c'est que leurs ressources sont moindres.
La première expérience porte
essentiellement sur l'étape d'identification du stimulus. Elle vise à mesurer la
diminution des performances dans une tâche où les sujets doivent intercepter à l'aide
d'une crosse de hockey des balles qui se déplacent selon des trajectoires rectilignes
(exigence faible du fait de la redondance de ce déplacement) et curvilignes (exigence
élevée).
La seconde expérience porte sur l'étape de
sélection de la réponse et mesure l'effet sur les performances motrices de la présence
d'une alternative de réponse dans la tâche (les sujets doivent viser l'une ou l'autre
des deux cibles fixées devant eux en sachant ou en ne sachant pas à l'avance laquelle
sera la bonne).
La troisième, enfin, envisage
essentiellement l'étape de programmation et mesure l'effet d'une diminution de la taille
de la cible à atteindre.