Quelque soit l'effort réalisé par un athlète, il n'est jamais inintéressant
de s'attacher à évaluer son intensité en pourcentage du vO2 max., ne serait ce
que pour nous rappeler que même pour les disciplines s'appuyant essentiellement
sur les filières anaérobies, les échanges gazeux conservent une grande importance.
On les retrouve associés aux processus de récupération et dans les processus
d'entraînement, où l'effort aérobie induit des effets stimulants sur le développement
des qualités anaérobies.
Index d'endurance, seuils, transitions capacité-puissance, vitesses de course,
sont souvent corrélés à un pourcentage du vO2 max.
Par ailleurs, le vO2 d'un athlète peut être extrapolé à partir de la mesure de
la fréquence cardiaque à l'effort, pour peu que soient connus son vO2 max., sa
F.C. de repos et sa F.C. max. Bien entendu, plus l'effort est continu, dynamique,
mobilisant un pourcentage élevé de la masse musculaire totale du sportif, plus
l'extrapolation sera fiable.
Permettant de mieux situer le registre d'effort dans lequel se situe l'athlète,
l'évaluation du vO2 permet également de se faire une idée qualitative et quantitative
de son débit énergétique. A ce sujet encore, nombre de variables, liées au contexte
de l'effort et aux caractéristiques personnelles du pratiquant, limiteront la
précision de ces informations. Mais rapprochées de l'évaluation physiologique
de terrain ou en laboratoire, corrélées à l'observation et au recueil des sensations
de l'athlète, elle peuvent constituer une aide précieuse dans l'ajustement des
protocoles d'entraînement.
Nous nous interrogerons donc sur :
Nous apportons des éléments de réponse et de réflexion à ces questions dans les parties suivantes :